Ne pas souffrir: un droit du patient
|  Depuis le plan "antidouleur" lancé en 1998 par le Ministre de la Santé Bernard Kouchner, un patient hospitalisé ne doit plus souffrir. Les équipes de soignants sont tous sensibilisés et formés à la lutte antidouleur. Les établissements de santé ont le devoir de mettre en place les moyens propres à prévenir et soulager les douleurs des patients qu'ils accueillent. Les malades doivent également pouvoir accéder à une information claire et précise sur la prise en charge de la douleur. Des outils d'évaluation permettent de mieux formaliser l'intensité de la douleur. Mais le patient doit aussi s'exprimer sur son mal et ne pas hésiter à informer l'équipe qui le prend en charge au sein d'un hôpital ou d'une clinique. Place à la santé a demandé au Professeur Frédéric Aubrun, anesthésiste réanimateur, comment était prise en charge la douleur. Il nous explique qu'il s'agit bien là d'une priorité et que les médicaments seuls ne suffisent pas. Cala passe aussi par la mise en place pluridisciplinaire de soignants, thérapeutes, accompagnants autour des patients. | |
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